C’est une belle bête à part entière. De la taille d’un chat de taille moyenne, pesant environ deux kilogrammes et demi, il est recouvert d’une fourrure raide, mais très épaisse et touffue. Mais si les agriculteurs ne se réjouissent que de l’anéantissement du doryphore de la pomme de terre, des criquets, des souris et autres insectes et animaux nuisibles aux cultures, les apiculteurs n’apprécient pas l’omnivocité de la moufette.
La bête rusée peut apparaître dans un rucher en hiver et anéantir facilement toutes les abeilles. Il le fait d’une manière assez particulière: il s’approche d’une ruche et tambourine dessus avec ses pattes, jusqu’à ce que les abeilles se réveillent et sortent pour jeter un coup d’œil au coupable.
Mais comme il fait froid dehors, une abeille qui a quitté la ruche gèle, tombe au sol, où elle devient la proie d’une moufette. Mais pour aider le rucher de la bête vorace, c’est très facile: les ruches sont clôturées avec un grillage en acier. Le putois est donc en fait un animal très utile, et la seule chose, peut-être, qui le repousse des humains et des autres animaux est son arme de protection unique.
Sous la queue de la moufette, au bord de l’anus, se trouvent deux glandes qui produisent un liquide huileux et jaunâtre à forte teneur en butylmercaptan. Cette substance organique contient du soufre, et son odeur, à la fois d’ail et d’œuf pourri, est dissuasive pour tout prédateur.