Le printemps est une période idéale pour photographier la faune sauvage. Bien que les animaux sauvages soient de moins en moins nombreux dans de nombreuses régions et que les possibilités de les photographier soient réduites, il est encore possible de les photographier à certains moments. Par exemple, au printemps, lorsque les oiseaux sauvages reviennent de leurs aires d’hivernage du sud ou migrent vers de nouveaux terrains de chasse.
Lorsque j’ai appris qu’un merle avait été repéré dans un lac au pied de la chaîne Ai-Petri, je n’ai pas hésité à aller photographier le gracieux oiseau. J’ai été particulièrement intéressé par le fait que les merles ne sont pas des oiseaux migrateurs et qu’on ne devrait pas les trouver dans ces régions, leur principal habitat.
Aujourd’hui, l’oiseau est présent en petit nombre, où il a été introduit dans les parcs nationaux et les réserves. Cependant, les merles n’aiment pas migrer sur de longues distances et essaient donc de se reproduire près de l’endroit où ils sont nés et ont grandi. Même s’ils se déplacent, ils visent à le faire dans un rayon de 100 km.
Il est tout à fait compréhensible que les spécimens que j’ai vus dans les contreforts aient été bagués et enregistrés par des ornithologues. La bague est marquée d’un code d’enregistrement et du pays d’origine de l’oiseau, AU. Les ornithologues pourront peut-être corriger cela.