Une étude sur des singes a donné aux scientifiques matière à réflexion sur les liens sociaux humains. Il y a longtemps que Georges Louis Buffon a lancé l’idée que l’homme pouvait descendre du singe à la fin du 18e siècle, puis que Charles Darwin a formulé la théorie fondamentale de l’évolution. Et ces singes ont tendance à former des familles avec leurs congénères, à la fois amicales et pas beaucoup.
Les chercheurs ont conclu que, quelle que soit la couleur émotionnelle des contacts sociaux, ils contribuent à la pérennité de l’espèce. En revanche, d’autres singes indifférents à leur parenté n’étaient pas intéressés à fonder une famille. Plus les liens sociaux sont forts, plus les descendants restent avec leur progéniture.
Imaginez que vous deviez diviser, par exemple, un grand et délicieux gâteau entre plusieurs personnes. Il y a de fortes chances que vous offriez la première pièce à quelqu’un que vous connaissez. Les bonobos ont surpris les chercheurs en préférant partager leur nourriture avec des inconnus, élargissant ainsi leurs liens sociaux.
Les bonobos sont relativement tolérants envers les étrangers, surtout par rapport à leurs plus proches parents, les chimpanzés. La société des bonobos est moins hiérarchisée et souvent dominée par les femelles plutôt que par les mâles comme les chimpanzés. Les scientifiques pensent qu’il est possible que les bonobos partagent la nourriture afin de pouvoir en profiter à l’avenir. Ou peut-être que ce comportement est aussi une source d’altruisme humain