On n’aurait peut-être jamais su qu’une marque comme Prada existait si Miuccia Bianchi n’en avait pas pris la tête à la fin des années 1970. Son grand-père a ouvert sa propre boutique au début du vingtième siècle, se spécialisant dans la maroquinerie et vendant des steamers et des sacs à main anglais.
Le rêve de Miuccia était de changer les autres et elle s’est d’abord engagée dans la politique, puis s’est recyclée en mime et a finalement fait irruption de la mode. Aujourd’hui, elle n’essaie pas de promouvoir le communisme, comme elle le faisait dans sa jeunesse, mais dicte aux gens ce qu’ils doivent porter.
Elle a un doctorat et la question de savoir ce qu’elle va faire de sa vie la taraude. Elle pourrait suivre les traces de son père et étudier la production de tondeuses ou se tourner vers l’entreprise que dirige sa mère. Cependant, Maria n’a jamais décidé elle-même quelle entreprise, celle de son père ou celle de sa mère, elle préfère. Elle étudie ensuite la pantomime au théâtre Piccolo et joue même sur scène pendant cinq ans, en tirant un immense plaisir de ce processus.
En même temps, sous l’influence de sa famille, elle rejoint Prada qui, à l’époque, s’effondre lentement mais sûrement. Le destin décide cependant de lui faciliter le chemin vers son but. Lors d’un de ses défilés de mode, Maria Bianchi rencontre Patrizio Bertelli. Lui aussi a sa propre marque de mode, mais cela n’a pas d’importance, car dès leur première rencontre, une sympathie mutuelle entre les jeunes gens s’est fait jour.
Quelques mois seulement après l’avoir rencontrée, Patrizio offre sa main et son cœur à sa bien-aimée. Ensemble, le couple a élevé deux beaux fils, dont l’un, Lorenzo Bertelli, est devenu un célèbre pilote de course. Patrizio Bertelli a aidé sa femme dans tout ce qu’elle a entrepris depuis le début de leur mariage avec Miuccia, notamment en faisant revivre la marque Prada et en contribuant à l’élargissement de la gamme.